recherches

georges enquête sur sa pratique

Parution : 2020-2022

Atelier Georges mène un projet de recherche pour le POPSU - Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines - porté par le PUCA - Plan Urbanisme Construction Architecture du ministère de la Transition écologique et du ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Notre recherche entend livrer, par l’observation de l’implication des différents acteurs (élus, techniciens, promoteurs, bailleurs, concepteurs, preneurs…), une analyse des vecteurs d’attractivité de la Communauté de Commune de Nozay (44) et des effets du nouveau mode de fabrique urbaine incarné par le Premier Réinventer Rural.

Financeur : POPSU / PUCA

Equipe de recherche : Atelier Georges (porteur), laboratoires ENSA Paris Belleville - IPRAUS et Eavert Paris-Est OCS (UMR AUSser), Laboratoire INSA Centre-Val de Loire - Université de Tours (UMR CITERES)

Périmètre : Communauté de Communes de Nozay (7 communes )

L’emploi des matériaux bio-géosource reste marginal aujourd’hui malgré la volonté politique de tendre vers une neutralité carbone : les accord de Paris prévoient d’ici 2030 une réduction de 40% d’émissions de gaz à effet de serre et la loi Climat résilience fixe un objectif de “zéro artificialisation nette” en 2050. C’est dans ce contexte tendu que s’inscrit le projet Maillons dont l’enjeu est d’identifier les chaînons manquants de la construction bas carbone. Le territoire d’étude est celui du CPIER Vallée de la Seine où toute la chaîne de fabrique de la ville est passée au crible : depuis les investisseurs jusqu’à la ressources en passant par la programmation, les bâtiments et leurs techniques constructives, les matériaux. Le projet fixe comme postulat que l’exception doit devenir la règle et propose d’identifier l’ensemble des freins et leviers à la construction bas carbone.

Financeur : ADEME et la Région Normandie

Equipe de recherche : ZEFCO (porteur), Atelier Georges, INGENECO, LM ingénieur, BMF, EKOPOLIS, l’ARPE, UniLaSalle, Ensa Normandie

Périmètre : CPIER Vallée de la Seine

Atelier Georges est partenaire du projet de recherche FreshWay financé par l’ADEME qui vise à étudier les planifications et les mises en œuvre de solutions rafraîchissantes sur 8 collectivités de tailles et de climats différents (Paris, Montreuil, Meaux et Pontault-Combault + Montpellier, Castelnau, Lunel et Béziers). Le projet FreshWay participe à la construction des connaissances en planification urbaine et environnementale et cherche à identifier les freins et difficultés des collectivités dans la conception et le déploiement de solutions rafraichissantes pour proposer des recommandations et leviers d’actions.

Financeur : ADEME

Equipe de recherche : Laboratoires Université Gustave Eiffel - Lab’urba (porteur), LISIS-COSYS et Eav&t Paris-Est OCS (UMR AUSser), Laboratoire ENSA Montpelier-HIT-LAB

Périmètre : Paris, Montreuil, Meaux, Pontault-Combault, Montpellier, Castelnau, Lunel, Béziers

Sous la direction de : Nicolas Rio, Manon Loisel et Mathilde François (Partie Prenante) Mathieu Delorme, Thibault Barbier, Chloé Picard et Marine Bissinger (Georges)

Cette année, la session des Ateliers des Territoires porte sur la question « Mieux aménager avec les sols vivants ». A l’heure où l’Etat souhaite donner un coup d’accélérateur à la lutte contre l’artificialisation des sols avec l’objectif ZAN (zéro artificialisation nette), il s’agit d’interroger la place des sols dans la planification urbaine. Parmi les cinq territoires proposés par la DHUP, l’atelier tourangeau (porté par DDT Indre-et-Loire avec Tours Métropole et Touraine Est-Vallées) a choisi d’aborder le sujet sous l’angle de la gouvernance des sols. « Face aux enjeux de pressions foncières et d’artificialisation, comment fédérer Métropole et territoires périurbains pour une meilleure prise en compte de la ressource sol dans les politiques d’aménagement urbain ? ».

Voici donc quelques extraits de la proposition que nous avons faite avec Nicolas Rio, Manon Loisel et Mathilde François de Partie Prenante qui n'a malheureusement pas été retenue. Mais nous sommes convaincus de l’intérêt de l’approche « sols vivants » pour renouveler les codes de la planification urbaine. Et que l'idée d’une COP des sols vivants pourrait très bien prendre place sur d’autres territoires.

Extrait 1 : « les sols vivants pour décentrer l’objet de la planification »

Initier une réflexion sur les sols vivants, c’est placer la question du vivant au cœur d’une planification qui n’est ni urbaine, ni rurale. C’est considérer que la lutte contre l’artificialisation des sols est un moyen et non une fin. C’est prendre l’objectif du ZAN comme point de départ pour réussir à passer d’une approche comptable à une approche plus écosystémique, attentive à la diversité des sols, de leurs occupants et de leurs usages. En élargissant le sujet à d’autres enjeux (la biodiversité, la réversibilité, la résilience face aux risques…), cette approche dépasse le clivage centre/périphérie pour se focaliser sur la qualité des sols.

Mettre l’accent sur les sols vivants, c’est aussi envisager les sols comme un commun en partage, qui s’inscrit dans la durée. Sur chaque lieu, le sol est le résultat d’une succession d’événements naturels et anthropiques. Au niveau local, les acteurs héritent d’une configuration qui les dépassent, issue de choix antérieurs et/ou exogènes. L’enjeu n’est pas de pointer des coupables, mais de reconstruire du pouvoir d’agir avec les sols.

Partir du vivant, c’est enfin sortir d’une vision anthropocentrée des sols, focalisé sur la définition de la valeur d’échange. Tout l’enjeu consiste à élargir notre compréhension des sols, pour ne pas le réduire au foncier (organisé autour du triangle prix / droit d’usage / droit de propriété). La transition écologique oblige à se rendre plus attentif aux fonctions écosystémiques : filtre hydrolique, captation carbone, réserve de biodiversité, filtre pollution, qualités fertiles, ressource en matériaux…

Extrait 2 : « les sols vivants pour en finir avec la planification vue du ciel »

L’approche par les sols vivants conduit aussi à transformer les pratiques de la planification urbaine. Le plus souvent, les documents d’urbanisme sont définis « vu du ciel », sur la base d’un travail cartographique et statistique. Aborder le sujet « à hauteur de sols » invite au contraire à repartir du terrain, pour donner à voir la complexité des sols et la diversité des usages qu’ils accueillent (pour les humains, mais aussi pour la faune et la flore).Il s’agit en outre de donner une épaisseur tangible aux sols au-delà du plan cadastral et d’accorder du poids à leurs fonctions écosystémiques. Ce qui nécessite de mettre l’accent sur l’importance des continuités, par delà les découpages administratifs, pour éviter les effets d’enclavement des espaces végétalisés. Avec les notions de trames (vertes, bleues, brunes), le SCoT est un outil indispensable qui doit s’imbriquer davantage avec l’élaboration des PLU.

Considérer les sols comme vivants, cela revient à anticiper les différents évènements (naturels ou anthropiques) qui peuvent survenir. Inondations, sécheresses, pollutions : les sols sont les premiers concernés par ces évènements, autant qu’ils constituent une ressource pour en réguler les effets. Dans un contexte d’accélération des dérèglements climatiques, ce constat amène à relier davantage la planification et la gestion des risques.

Extrait 3 : « à la rencontre des sols vivants, au plus près des acteurs de terrains »

Comment s’expriment les sols ? Qui est en capacité de les rendre audible ? Le Parlement de Loire – qui explore comment accueillir les intérêts de l’écosystème de la Loire à la table des négociations – a défriché la réflexion concernant de potentiels porte-paroles. Les sols ont leur expression propre : la couleur du sol enseigne sur la présence de matière organique (teinte brune), de fer (teintes rouges), de calcaire (teintes blanches). Une structure sableuse ou en agrégats exprime l’équilibre entre les composantes argile, sables, humus… Sa texture traduit la présence (ou l’absence) de microfaune qui aère le sol et révèle le travail des lombrics pour régénérer le complexe argilo-humique indispensable à la vie de plantes…

Toute cette expression des sols peut être perçue par celles et ceux qui côtoient les sols fréquemment, qui sont témoins de leurs évolutions dans le temps. Ces acteurs ont chacun leur lecture des sols, et leur vocabulaire. Pour prendre garde à ne pas imposer un discours experts parfois perçu comme hors-sol, il s’agira de se mettre à l’écoute de leurs formulations : « mes cailloux remontent », c’est le sol qui s’érode que racontent les agriculteurs, premiers témoins de l’expression des sols en parcelles agronomiques. Notre rôle consiste surtout à repérer une pluralité de témoins : les employés d’une zone d’activité (« la zone à coté de notre bâtiment présente de grandes flaques quand il pleut… »), les habitants d’une zone pavillonnaire (« l’été, la pelouse est cramée par le soleil »), des gestionnaires d’infrastructures (« on a du fermer la route car il y avait un risque d’affaissement »), des entreprises de terrassement…

Extrait 4 : « pour une COP des sols vivants »

La notion de Parlement des Sols exprimée dans le cahier des charges a particulièrement retenu notre attention. Elle souligne l’importance de se doter d’une scène commune pour dépasser la fragmentation des acteurs et surmonter la divergence des intérêts.

A la réflexion, l’analogie avec les COP nous semble plus fructueuse que la métaphore parlementaire. Il s’agit davantage d’organiser des coalitions et des négociations que de créer une nouvelle instance de délibération. L’expérience du Parlement de Loire montre la difficulté de désigner des représentants des sols et de définir leur mandat. Mieux vaut partir de la transformation concrète des sols, pour se focaliser sur la contribution de chaque acteur et les modalités de leur coopération.

Comme pour les COP mondiales, l’objectif-cible est déjà fixé : le ZAN est l’équivalent pour les sols vivants de ce que représente le +1,5°C pour le climat. Aussi réducteur soit-il, ce chiffre sert à la fois de point de départ et de point de repère. Ce qui reste à définir, c’est la feuille de route pour y parvenir et la contribution de chaque partie prenante.

Comme pour les COP mondiales, la gouvernance se structure autour de rendez-vous réguliers pour encourager chaque acteur à faire évoluer sa position. Il ne s’agit pas d’être d’accord sur tout, tout de suite, mais de faire bouger les lignes pour rendre possible des compromis. Au niveau local, on peut imaginer que les COP soient à géométrie variable en fonction de l’échelle abordée et des acteurs concernés.

Comme pour les COP mondiales, trois logiques doivent être poursuivies en parallèle pour réussir à gouverner les sols vivants :

> La prise de conscience des interdépendances, pour démontrer qu’au sein d’un même bassin de vie, nous sommes tous concernés et tous impactés par la bonne santé des sols.

> La construction de coalitions multi-acteurs, pour dépasser la fragmentation institutionnelles et souligner la convergence des intérêts.

> La négociation d’engagements réciproques, pour tenir compte de la marge de manœuvre dont dispose chaque acteur.

Sous la direction de : Mathieu Delorme - maître de conférences

Ce cycle de conférences interroge les attitudes et savoir-faire de la maîtrise d'ouvrage dans la conduite du projet architectural, territorial et urbain.

Nous chercherons à mieux appréhender la complexité de la “maîtrise d’ouvrage”, dans la diversité des acteurs qui la compose, des situations de projet dont elle à la charge et des enjeux auxquels elle doit faire face.

>> 01. La sobriété et le projet de territoire : Pierre Veltz, Grand Prix d’Urbanisme 2017, ancien Directeur Général d’EPA Paris-Saclay

Projet phare du Grand Paris, l'ambitieux projet de cluster scientifique et technologique en cours de constitution sur le plateau de Saclay n’a pas bonne presse. Pierre Veltz, ancien Président Directeur Général de l’EPA Paris-Saclay, revient sur les conditions politiques et techniques de conception et de mise en œuvre du projet et les enjeux du projet de territoire face au défi climatique.

>> 02. Le péri-urbain, entre extension et reconversion : Jean-Cédric Loustalot, Directeur Général Adjoint de Nexity Ville & Projets Captation de la conférence

A l’heure de la sobriété foncière, la prospection de terrains ou situations urbaines constructibles est un le principal défi d’un aménageur privé. Jean-Cédric Loustalot, Directeur Général Adjoint de Nexity Ville & Projets exposera son quotidien de maître d’ouvrage de terrain, en prise avec les besoins des élus locaux, les services de l’Etat, les concepteurs, les promoteurs et les citoyens.

>> 03. Comment démocratiser la construction bois ? Dimitri Roussel, fondateur de DREAM architectes et Anne-Sophie L'Hermet, responsable innovation à l'EPA Saint-Etienne Captation de la conférence

Les modes constructifs alternatifs comme le bois sont confrontés à de nombreuses difficultés pour se développer dont la principale reste l’économie. L'EPA de Saint-Etienne et l’agence DREAM réinterrogent le processus classique de conception et travaillent à la création d’un modèle d’architecture biosourcé abordable basé sur l’association des entreprises dès la conception.

>> 04. Quelle nouvelle politique urbaine pour Bordeaux ? Didier Jeanjean, Adjoint au maire chargé de la nature en ville et des quartiers apaisés et Dimitri Boutleux, Adjoint au maire chargé de la création et des expressions culturelles

Le réchauffement climatique est confirmé sur le territoire de Bordeaux depuis les années 80. La nouvelle municipalité écologiste vient exposer sa vision et ses projets pilotes de la transformation de son espace urbain.

>> 05. L’investissement à impact et le projet urbain : Alexandra Chevalier, directrice immobilier de Citizen Capital

Banques et fonds d’investissement multiplient les produits « verts ». Alexandra Chevalier, directrice immobilier de Citizen Capital formule un regard critique sur la nouvelle déclinaison du label ISR immobilier pour privilégier l’investissement à impact, notamment l’orientation des fonds institutionnels sur des projets de revitalisation de bourg.

>> 06. Le Parlement de Loire : le milieu naturel comme maître d’ouvrage : Maud Le Floc’h, directrice du Polau

Le parlement de Loire est un processus collectif expérimental qui vise à imaginer ce que pourrait être le prise en compte des intérêts d’une entité non-humaine : La Loire. Maud Le Floc’h, directrice générale du POLAU pôle art & urbanisme, revient sur les fondements, les étapes et les prolongements possibles de cette initiative inédite qui réunit les acteurs du Val de Loire.

Sous la direction de : Bellastock

REPAR est la programme de Recherche et Expertise sur le réemploi en construction, piloté par Bellastock en partenariat avec l'ADEME et le CSTB.

Entre 2014 et 2018 REPAR 2, 2ème volet du programme, a permis d'impliquer les acteurs de la construction dans l'un des grands enjeux de la transition écologique : inscrire la fabrique de la ville au coeur d'une nouvelle dynamique d'économie circulaire. A l'avant-garde des projets urbains et architecturaux, plusieurs dizaines de références réemploi ont été produites et expertisées, avec la contribution de nombreux maîtres d'ouvrages, praticiens, évaluateurs techniques et chercheurs (Seine-Saint-Denis Habitat, Encore Heureux, BTP Consultants, le CREIDD, le LERM...).

Au sein de cette publication, l’ateliergeorges a travaillé au côté de Bellastock sur l’expertise du réemploi réalisé dans le cadre du projet de reconversion de la caserne Mellinet présentant à la fois le bilan technique et économique de ce travail mais aussi sa capacité à faire projet dans le devenir du quartier.

Sous la direction de : Georges (Mathieu Delorme, Arthur Poiret) et Mathias Rollot
Éditeur : Hyperville
Prix : 25
Parution : 23 juin 2018 au Pavillon Français de la Biennale Internationale d'architecture de Venise

Depuis plus d’une dizaine d’années, des « collectifs d’architectes » essaiment et sont maintenant identifiés tant par les médias que par les institutions. Ce projet éditorial vise à établir une cartographie problématisée des savoir-faire inventifs, expérimentations heureuses ou malheureuses des ​“collectifs” français. Comment penser le devenir des territoires dans l’optique d’intégrer l’imprévu, le spontané, l’autonomie habitante? Sur quelles bases et énergies s’appuyer pour concevoir des dynamiques urbaines et rurales plus cohérentes et soutenables ? Notre hypothèse est celle de la collaboration.

Deux ans d’enquêtes menées par l’atelier georges et Mathias Rollot chez ces « collectifs d’architectes », augmentées de points de vue critiques par des chercheurs aguerris et parsemées des regards de divers témoins proches de ces pratiques

Dirigé par Georges (Mathieu Delorme, Arthur Poiret) et Mathias Rollot, mis en forme par les graphistes de PierrePierre et édité par Hyperville

Contributeurs : Georges, Mathias Rollot, Julien Boidot, Enrico Chapel, Elise Macaire, Edith Hallauer, Encore Heureux, Aurore Boutry-Jacob, Bellastock, David Blondeau, Quatorze, Delphine Négrier, MIT, Collectif Etc, Alice Frémeaux, Parenthèse, Fil, Frédéric Bonnet, Cécile Diguet, Bruit du Frigo, Pascal Allançon, Saprophytes, Alexandre Labasse, Cochenko, Carton Plein, Edouard Letailleur, YA+K, Marion Waller, Yes We Camp, Approches, Paul Citron,  Echelle Inconnue, Flavien Menu, ANPU, AAA, Paul Jarquin, Bergers Urbains, 2M26, Olivier Caro, Philippe Rizzotti, Julia Tournaire, Hyperville

Sous la direction de : Flavien Menu
Éditeur : Spector Book
Prix : 20
Parution : 12 juin 2018

New Commons for Europe captures the vitality and the doubts of a new generation of architects living at a key moment in the history of the European Union and questioning the role of the profession and the architect’s ability to produce projects and spaces for the common good with an alternative set of resources and profit structure.

On 9 December 2016 the Architectural Association in London hosted the event ​“The Bedford Tapes”, which brought together architects and experts from all over Europe. The book chronicles both the event and the interviews, which have developed into an ongoing European conversation between architectural figures that takes a new reading of the boundaries of the discipline and its interactions with political, economic, and social factors.

Texts: Flavien Menu, Holly Lewis – We Made That, Mathieu Delorme, Aurélien Delchet – Atelier Georges, Alex Axinte, Cristi Borca – Studio BaSAR, Anthony Engi Meacock – Assemble, Jack Self – REAL, Tiago Moita Saraiva – Ateliermob, Markus Bader – Raumlabor

Sous la direction de : Chris Younes, Claire Bodart
Éditeur : Hermann
Prix : 24
Parution : 20 février 2018

Bien sûr, l’expérience n’est pas une ligne droite ; elle est toujours et déjà constituée de tournants, de tourments et de retournements. Mais d’où vient cette intuition que ce tournant, aujourd’hui et maintenant, mérite de s’y arrêter pour le penser ? Au croisement de l’architecture et de la philosophie, nous avons invité des auteurs à rendre compte de la diversité des trajectoires de pensée et des actions, multipliant ainsi les prises et reprises pour interroger ce qui se construit et partager ce qui nous arrive.

Mathieu Delorme, paysagiste urbaniste, associé fondateur d'ateliergeorges, présente la posture de l'agence engagée dans le renouvellement des conditions de production de la ville.

Sous la direction de : Mathias Rollot, Florian Guérant
Éditeur : Libre & solidaire
Prix : 25
Parution : 12 avril 2018

Habiter a toujours été une préoccupation majeure. Ce recueil collectif cherche à faire apparaître quelques-unes des manières qu’ont architectes, urbanistes, paysagistes, artistes, designers, chercheurs, philosophes ou historiens d’être force de proposition en la matière. Quelles expérimentations, quelles réflexions permettent aujourd’hui d’imaginer des issues aux problématiques écologiques, politiques, sociales, voire philosophiques, engendrées par l’omniprésence d’un habitat uniforme qui se répercute tant dans les banlieues que dans les villes nouvelles ?

Sous la direction de : Fréderic Bonnet et Eric Alonzo. Equipe : Yvan Okotnikoff • Thibault Barbier • Mathieu Delorme • Aurélien Delchet

Suite aux évolutions apportées par la loi ALUR, le Ministère du Logement de l’Egalité des Territoires et de la Ruralité a lancé une concertation nationale d’octobre 2014 à mars 2015 pour repenser la conception du règlement des PLU, dans la perspective d’un décret à paraître fin 2015. Dans le cadre de cette réflexion de fond sur l’avenir de la réglementation urbaine, la participation de jeunes architectes en formation post-diplôme d'architecte-urbaniste de l'EAVT Paris-Est est apparue comme un complément important à la consultation des principaux acteurs de l’urbanisme, professionnels, élus, services déconcentrés, En effet, les architectes, concepteurs privilégiés des projets de territoire, sont aussi des utilisateurs réguliers du document d’urbanisme, leur regard sur l’élaboration de nouvelles règles est essentiel. Cette semaine de travail dédiée à un sujet souvent peu abordé par les architectes, va continuer à nourrir notre réflexion sur l’évolution du règlement du PLU. Les propositions présentées enrichiront la réforme à venir et nous l’espérons, participeront à faire évoluer les pratiques pour tendre vers un urbanisme plus vertueux, plus à l’écoute du projet.

Ce partenariat a permis d’accompagner, par l’expérimentation, l’élaboration d’un texte réglementaire. Il a mis en lumière l’intérêt renouvelé d’échanges régulier entre la DHUP et les constructeurs des villes de demain. Nous n’hésiterons pas à reproduire cette expérience dans les années à venir pour illustrer l’application du décret sur le règlement du PLU ou expertiser d’autres évolutions législatives ou réglementaires.

Commande du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) et du Ministère du Logement, de l’Egalité des Territoires et de la Ruralité (MLETR) Sous le direction de Fréderic Bonnet et Eric Alonzo / encadrement : Yvan Okotnikoff • Thibault Barbier • Mathieu Delorme • Aurélien Delchet

Sous la direction de : Socrates Stratis
Éditeur : Damdi
Parution : 2014

Article issu du colloque international “Encouraging Co-existences through poly-rhythmic urban environments” organisé par l'Ecole d'Architecture de Nicosie à Chypre autour de l’intégration des processus et de la temporalité dans la pratique architecturale et urbaine.

L’article de Thibault Barbier, paysagiste urbaniste, associé fondateur d'ateliergeorges, fait état de la prise en compte du temps comme un outil intrinsèque à la pratique du paysage et à la conception avec le vivant.

Sous la direction de : Europan
Éditeur : EDITIONS EUROPAN
Prix : 25
Parution : Juin 2012

À l’occasion de la onzième session des concours, EUROPAN publie le catalogue des projets primés dans 49 villes européennes de 17 pays participants à la session.

Les 150 projets primés (41 lauréats — dont ateliergeorges sur le site de Savenay, 54 mentionnés et 54 cités) de la session Europan 11 sont présentés en première partie du catalogue et sont classés par familles de sites (Identité /​Usages /​Connectivité).

La seconde partie du catalogue propose des interprétations autour des projets primés les plus emblématiques, basées sur 5 hypothèses de « reliance », accompagnées de différentes perspectives d’experts européens : 1- Remodeler les espaces partagés par Oliver Schulze, architecte, directeur de l’agence Gehl Architects à Copenhague (DK) 2- Relier par les usages par José María Ezquiaga, architecte et urbaniste à Madrid (ES) 3- Interférences culturelles par Enrique Sobejano, architecte à Madrid (ES)/ Berlin (DE) 4- Ressources communes et mutation par Mathieu Delorme, ateliergeorges, ingénieur, paysagiste, urbaniste (FR) 5- Rythmes et temporalités par Chris Younès, philosophe, anthropologue, directrice du laboratoire de recherches Gerphau (FR)